Le gite de Puy Lafaye

Brebis

Si vous trouvez que le gite de Puy Lafaye est au coeur d'un joyau parfaitement bien entretenu, c'est que pour préparer vos vacances à la campagne, nous avons misé sur un désherbant de type "exterminator".

Initialement sur cette modeste propriété de 14 hectares où la terre est assez pauvre, la meilleure des solutions était de mettre des brebis. Cela tombait bien car c'est un mode d'élevage que nous prisions.
Agréé en agriculture biologique, le troupeau croissait doucement au fil des ans jusqu'au moment où la vente des agneaux commença à poser des problèmes de débouchés. Des difficultés d'écoulement de production biologique alors que la demande explose en France, nous dit-on? qui croire? ....
Aujourd'hui, le problème s'est accru, alors nous avons réduit le troupeau en nombre au minimum pour l'entretien des terres. mais nous avons toujours autant de plaisir à nous occuper de ces ovins.

Notre troupeau est composé à la base de la race lacaune ou plus exactement de sa branche lacaune viande appelée également "blanche du Massif Central". Pendant un temps, un bélier de race charmois est venu troubler quelque peu la belle harmonie. Les sujets issus de ce croisement étaient plus larges et bien formés. Mais, nous sommes revenus à nos premières amours et avons acquis un nouveau bélier lacaune pour le bonheur de ces dames. Dorénavant, les sujets sont plus jolis en terme esthétique même s'ils sont moins "jolis" pour le commerce, ce qui nous fait encore plus plaisir.

Enfin, vous l'aurez compris, ce petit troupeau c'est notre petit bonheur. Courageux, il n'a jamais reculé devant les menaces climatiques, telles les sécheresses de 2003 et surtout 2004. Aujourd'hui, ce sont d'autres attaques de type: maladies nouvelles dues aux changements climatiques, comme la fièvre catarrhale ovine (FCO)et comme un malheur n'arrive pas seul, nous avons l'honneur (horreur) d'avoir deux souches du virus en Dordogne. Les pouvoirs publics ont donc imposé une vaccination obligatoire. De plus comme une rigueur n'arrive pas seule, ils nous ont imposé une recherche sanguine sur la brucellose, si cette dernière maladie est grave, elle est bien connue des éleveurs car elle côtoie notre vie paysanne depuis fort longtemps. Elle a également comme terrain de prédilection: les élevages industriels (comme le H5N1 pour les volailles), les élevages surpeuplés et les trop gros brassages dans les troupeaux dus essentiellement au commerce des animaux. En fait, rien de cela ne nous concerne directement, mais la solidarité avec les industriels nous est imposée.